DaD

Si l’on devait qualifier le groupe parisien DAD en une phrase, ce serait leur soif insatiable d’activité ; c’est une des premières choses que l’on apprend d’eux en concert. Leurs performances enthousiastes et leurs
compositions inspirées sont profondément liées à l’idée que nous sommes dans un monde qui requiert une aptitude à savoir tout faire.
Le groupe est constitué de musiciens talentueux qui n’hésitent pas à changer d’instrument au cours d’un morceau : un vocaliste qui manie le spoken word tout en jouant du synthétiseur (Gabriel Gorman), un saxophoniste qui se met au clavier (Adrien Daoud), un bassiste qui joue de la clarinette basse (Maxime Daoud), et un batteur que l’on voit en même temps au glockenspiel (Thibaut Brandalise). « J’ai commencé à jouer de la musique sur un piano à l’âge de 12 ans et un an plus tard, j’ai attrapé un saxophone ; mais je n’ai jamais arrêté de jouer du clavier. Sur scène, je dois souvent jouer les deux instruments en même temps», explique Adrien Daoud. Chaque membre du groupe chante et participe aux rythmes énergiques
que DAD aime proposer à leur public et leurs auditeurs. Ensemble, ils forment un quartet prêt à presque tout avec un concept et une attitude en phase avec ce monde et son mode de vie à toute vitesse.
Même si leur style musical exerce un attrait sur les amateurs de musique contemporaine, DAD préfère échapper à toute définition. « C’est simplement que ça ne fait pas partie de la façon dont on se pense en tant que groupe. Nous ne nous préoccupons pas de savoir si notre musique appartient à un genre ; nous préférons accorder une grande importance à essayer de faire en sorte que cette musique sonne comme celle de DAD », explique Gabriel Gorman, « nous sommes un groupe différent, et nous voudrions que notre musique représente notre caractère propre ». Bien sûr, la musique du groupe révèle quelques fortes influences : après l’avoir écoutée, vous pouvez penser à Happy Apple, Frank Zappa, Primus ou James Chance and the Contortions...